Des Ganière aux Etats-Unis : belles réussites et descendants célèbres

Le frère de John

Jonathan Ganière avait un frère, George, né à la Haute-Goutte le 14 novembre 1836. Il se maria au début des années 1860 avec Margaret Weiand. Il mourut à Chicago le 04 janvier 1872. Le site Findagrave où l’on trouve son mémorial le prénomme John George et contient une erreur concernant son année de naissance.

Attardons-nous sur ses trois enfants :

Louise Emily (1863 – 1935)

La fille cadette de George se maria avec Richard Melms, médecin et chirurgien.

George Etienne GANIERE (1866 – 1935)

Voici (résumé) ce qu’on peut lire sur son mémorial, sur le site Findagrave :

George Etienne Ganiere Sculpteur. Etudiant et professeur à l’Art Institute of Chicago. Il a reçu le prix le plus élevé de l’AIC pour la sculpture idéale en 1901. Cette même année, il expose à Buffalo Expo. D’autres commandes comprennent la St. Louis Expo en 1904, Pan Pacific Expo en 1915 et la Great Lakes Expo en 1936. Il est aussi le sculpteur officiel de l’État de Floride à l’Exposition universelle de New York en 1939. Créateur d’au moins deux statues grandeur nature d’Abraham Lincoln et …de la statue d’Anthony Wayne à Fort Wayne, IN. Il a enseigné la sculpture à l’Université Stetson en Floride ainsi qu’au Rollins College, également en Floride.

Eh oui, nous venons de mettre la main sur un artiste célèbre aux Etats-Unis dont le père naquit à la Haute-Goutte.

Robert Charles (1870 – 1955) – le fils aîné

Robert Charles toucha aussi à l’art puisqu’il fut photographe. Voici ce qu’en dit Pierre GANIERE :

« Robert Charles Ganiere était un photographe qui avait un studio à Chicago. Il y est né le 18 Septembre 1870. Il a été marié pendant une courte période à une femme native de Norvège mais qui mourut peu de temps après leur mariage. A cette époque, il œuvrait au studio de photographie à Chicago. Avant et pendant l’année 1910, il était pensionnaire dans la maison de famille de Rufus Ellsworth. L’épouse de Rufus et sa fille Alice, ainsi que ses frères vivaient aussi dans la maison. Quelque temps après 1910, il a déménagé à San Diego, mais vers 1917 ou à peu près, il est retourné à Chicago et a épousé Alice Ellsworth. Peu de temps après, Alice et lui sont ensuite retournés en Californie du Sud. Ils n’ont jamais eu d’enfants. Alice est décédée à San Bernardino en 1944. Robert épousa par la suite Florence, la personne avec qui il est enterré. »

On trouve une référence sur le site LangdonRoad.com :

« GANIERE, ROBERT C.

Ganiere, Robert C., photographer, 299 W Indiana, Chicago, IL (1892); Robert C. Ganiere, photographer, 299 Grand Ave., Chicago, IL (1900) City Directories« 

On se dit parfois que ces gens en allés autrefois pour trouver mieux sous d’autres cieux ont disparu de nos vies et de nos souvenirs collectifs. Certes, ils n’ont pas traversé notre histoire et n’ont pas connu les mêmes plaies, ni les mêmes bonheurs. Et pourtant, ils sont aussi des enfants de ces familles qui ont construit ce que nous sommes. Nous en retrouvons la trace, pas si éloignée que cela. Et parfois, nous avons de belles surprises. Chacun a tracé sa route, avec plus ou moins de réussite. En observant ce que sont devenus quelques-uns des Ganière partis de la Haute-Goutte dans les années 1840, on peut se dire qu’ils emportèrent avec eux des valeurs bien ancrées dans les esprits protestants de leurs aïeux.