My first name is John, John Ganière

Voici John GANIERE, citoyen des Etats-Unis en présence de son épouse Elisabeth RUTH. Le site Findagrave m’indique que sa sépulture se trouve à Littleton Cemetery, Littleton, Buchanan County, Iowa, USA. Autrement dit, dans l’Etat de l’Iowa, Comté de Buchanan, ville de Littleton. Ce monsieur est né à la Haute-Goutte le 03 août 1834 sous le prénom de Jonathan.

Les parents de Jonathan GANIERE sont Joseph GANIERE , tisserand et Louise GANIERE. Ils se marièrent en 1828 à Neuviller. On connaît la sépulture de Joseph GANIERE. Il est décédé le 26 mai 1867 et repose au cimetière de Long Grove, Comté de Lake, Illinois.

La famille a huit enfants connus. Le dernier-né du couple à la Haute-Goutte est Julien, né en 1843. Selon la généalogie de Pierre Ganière, une fille, Eliza est née à New York aux Etats-Unis en 1848.

Cela nous donne une idée de la période où cette famille émigra vers de nouveaux cieux (1847 ? 1848 ?). Les bateaux en provenance du Havre débarquaient leurs passagers candidats pour le Nouveau Monde à New York. La base de données de The Statue of Liberty―Ellis Island Foundation, Inc ne m’a pas livré de renseignements précis à leur sujet.

Pierre Ganière ajoute encore cette note : « Le recensement fédéral américain du 19 septembre 1850 fait état que toute la famille est installée dans la ville de Vernon, Comté de Lake en Illinois : Joseph le père ( 46 ans ), Louisa la mère ( 45 ans ) et leurs enfants : George ( 13 ans ), Louisa ( 19 ans ), John ( 16 ans ), Charles ( 10 ans ) et Eliza ( 2 ans ), cette dernière étant née à New York, USA. » Remarquons simplement que ne figurent, ni Marie Catherine (1829), ni Joseph (1839) qui n’a survécu qu’une journée, ni Julien (1843).

Dans les années 1840, les Ganière de la Haute-Goutte ont eu la bougeotte. J’y reviendrai en détails en y consacrant plusieurs articles successifs. Certainement avaient-ils de bonnes raisons : chômage, crises politiques et économiques, espoir d’une vie meilleure. Ces années ont été particulièrement marquées par les crises sociales et économiques. On ne laisse pas tout derrière soi juste pour le plaisir.

Intégration dans le rêve américain et ascension sociale :

Henry John Ganière – photo présente sur le site Findagrave

Le fils aîné de Jonathan Ganière, Henry John Ganière (1860 – 1960) est un exemple de réussite selon les critères du rêve américain.

Voici traduit ce que contient le site Findagrave à sa louange :

« Henry John Ganière était le premier enfant de John et Elizabeth Rust, né le 21 juillet 1860. Ses parents sont venus dans l’Iowa avant la guerre civile. Pendant une courte période durant la guerre, la famille a vécu dans l’Illinois, le reste de sa vie, Henry a résidé dans l’Iowa.

Henry était un véritable pionnier dans tous les sens du terme. Il a aidé à fonder et a été membre du conseil d’administration de nombreuses organisations qui ont influencé une communauté grandissante. Il a été président du Consolidated School District pendant dix ans. Lorsque la laiterie de Jesup a été construite, il a siégé pendant vingt ans à son conseil d’administration et en a été président à une époque.

Henry a aidé à organiser la Farmers Mutual Telephone Company et a passé soixante ans à son conseil d’administration. Il a siégé au conseil d’administration d’une banque locale pendant plus de quarante ans.

Il a été administrateur de l’Église baptiste et a rejoint plus tard l’Église méthodiste, en tant que fiduciaire. (Détails tirés d’une histoire écrite en 1955 dans le cadre d’un projet scolaire par Alice Mae Brown).
Le 8 novembre 1899, il épousa Myrtle Decker. Ils ont eu deux enfants, Earl qui a épousé Edith Emerson et une fille, Nelva, décédée alors qu’elle était dans sa cinquième année. »

Membre fondateur, administrateur, président, touchant à la vie économique (laiterie, mutuelle, banque), à l’éducation (consolidated school district) et à la vie religieuse en glissant vers des mouvements protestants typiques des Etats-Unis (baptiste, méthodiste). Un parfait exemple de réussite de descendant de protestants du Ban-de-la-Roche aux States !

Laisser un commentaire